NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION: AUCUNE AVANCEE DANS NOTRE MINISTERE

Vous avez dit « ministère du numérique » ?

A longueur de temps, le monde politique, médiatique, administratif répète et assène que
la France doit impérativement se moderniser à grands pas, pour rattraper son retard sur
nombre d’autres pays, dans maints domaines, et en particulier dans celui du numérique.

On a donc créé à Bercy en 2014 un ministère de l’économie, de l’industrie et du
numérique, doublé d’un secrétariat d’Etat chargé du numérique ! Et, en 2015, a été
créée une Agence du numérique, service à compétence nationale chargé de
l’impulsion, de l’animation et de l’accompagnement des projets et initiatives
numériques, ainsi que du pilotage du plan « France très haut débit ».

On pouvait donc légitimement espérer que Bercy, plus que tout autre ministère,
baignerait littéralement dans « l’ère numérique », cette époque bénie où les
informations circulent sous codage informatique…

Si nombre de procédures administratives ont été effectivement transformées sous forme
numérique, que faut-il en revanche penser de l’apparente mauvaise volonté manifestée
devant la mise en œuvre au sein des ministères économiques et financiers du
télétravail, des procédures de transmission dématérialisée des informations
syndicales ou du vote électronique ? Pourtant des obligations existent en la matière et
il reste surprenant de constater la lenteur avec laquelle on semble vouloir les mettre en
application.

Qu’on en juge :

S’agissant du télétravail, le décret n° 2016-151 du 11 février 2016, sorti 4 ans après
la publication de la loi (!), prévoit à son article 7 qu’un arrêté ministériel, pris après avis
du comité technique, fixe les conditions de télétravail spécifiques au ministère.

 

Télécharger la suite en PDF