psc finances : uns start-up aux commandes

Pour le Syndicat des cadres A, le ministère tourne le dos à des décennies de protection sociale solidaire en confiant la couverture santé des agents à Alan, un assureur privé tourné vers le tout-numérique. Cette décision marque une rupture historique avec le modèle porté jusqu’ici à Bercy. Les sept organisations syndicales dénoncent une orientation risquée, source d’incertitudes majeures sur la qualité du service, la proximité et le maintien des garanties. Elles ont unanimement émis un avis défavorable et affirment leur détermination à faire respecter à la lettre l’accord ministériel, pour défendre les droits des agents, des familles et des retraités.

Pourquoi l’administration a choisi cet opérateur ?

Le ministère explique avoir retenu les offres d’Alan et de la GMF pour plusieurs raisons :

  • Des tarifs compétitifs, notamment pour les familles.
  • Une meilleure qualité de service : outils numériques, délais de remboursement, accompagnement des agents.
  • Des frais de gestion réduits.
  • Un encadrement plus rigoureux de l’évolution des prix sur toute la durée du contrat.
  • Des garanties sur la redistribution des excédents financiers (participation aux bénéfices).